Alban

Cordiste

” Originaire de GAP, j’ai réalisé un parcours scolaire classique avec un bac S à la clé mais depuis le lycée voir le collège j’étais déjà attiré par le travail manuel. J’ai eu l’opportunité de rejoindre une boite de cordistes lorsqu’un de mes meilleurs potes d’école me l’a proposé juste après le lycée. J’ai tout de suite accepté.

J’ai débuté comme manoeuvre en tant que peintre industriel car un cordiste possède une multitude de compétences en peinture, en soudure, en sécurité… C’est un métier construit sur les moyen d’accès. C’est ce côté multitâche qui m’a tout de suite plu dans le métier et puis toutes ses possibilités d’évolution de carrière. Je différencie deux types de profils chez les cordistes : les profils qui se spécialisent sur une compétence pure à long-terme et les profils couteaux suisses qui vont pouvoir s’adapter à tout type de situation. Aujourd’hui, je suis fier d’être cordiste. Je suis également formateur en parallèle pour maintenir et transmettre mes compétences.

Cordiste, c’est aussi un métier de compétition, un métier de sportif. Chaque année un championnat de France est organisé et pour ma part c’est la 4ème année où j’y suis présent, ce sont des bons moments !

Pour en savoir plus sur ce championnat : https://www.championnat-cordistes.com/

Julien

Électricien

Mon parcours est riche en étapes : j’ai démarré par un BEP puis un bac pro électrotechnique en apprentissage dans une entreprise sur Lorient puis j’ai décidé de continuer avec un BTS domotique à La Flèche, à côté du Mans. Je me suis finalement retrouvé à enchaîner les petits boulots dans l’électricité sur Lorient puis sur Paris et là ça y est je suis posé ! Je suis revenu aux sources, j’ai été embauché comme ouvrier de chantier et maintenant je suis adjoint responsable de groupe ! On travaille sur du bâtiment tertiaire, des locaux professionnels, des écoles, des mairies…

Ce qui me plaît, c’est le contact client et le fait de manager des gars et d’avoir des responsabilités. Le métier d’électricien, c’est très technique car les normes changent souvent. Il faut toujours se mettre à jour et ne pas rester sur ses acquis si on veut évoluer. L’objectif c’est de passer responsable de groupe au sein de l’agence et après si possible devenir chargé de clientèle, je ne ferai plus du tout de terrain.

Honnêtement la grande majorité des clients sont géniaux, certains sont même devenus des amis. Un jour, un client m’a appelé pour changer une prise et au final on a refait tout son magasin. On est passé d’un chantier d’une prise à 43€ à un chantier à plus de 20 000 euros, et il a été très satisfait ! C’est pas beau ça ?

Tony

Ouvrier des travaux publics

” J’ai atterri très naturellement dans les travaux publics, mon père a une boite de TP depuis 22 ans et je pense que cela me correspond bien. Je réalise des chantiers d’aménagement chez les particuliers de 50 à 300 m2 : pose de pavés, pose de bordures, pose d’enrobé et tous types de travaux sur la voirie. En gros, on passe après les entreprises de réseaux de gaz, d’électricité, d’eau potable et usée, sur des petits chantiers de 2 à 3 jours, ça bouge bien ! 

J’ai toujours voulu travailler dans une petite entreprise au contact des gens, c’est ce qui me plait le plus dans ce métier et dans la vie. Les clients sont généralement super sympa avec toi, même si parfois certains savent ce qu’ils veulent, comme s’ils connaissaient le métier et tu ne leur feras jamais changer d’avis. Sans faire de généralité, j’ai remarqué que la plupart d’entre eux sont professeurs…mais bon c’est fun !

J’espère qu’un jour je reprendrais l’entreprise familiale, j’en suis fier et je veux qu’elle continue de faire vivre la vingtaine de salariés que nous sommes aujourd’hui”

Loïc

Menuisier

” J’avais une maison de campagne dans mon enfance et je me souviens avoir passé beaucoup de temps dans l’atelier. C’est un peu cliché, mais j’ai commencé par découper 2 ou 3 planches de bois et finalement par fabriquer un jeu de palet flamand, des jeux de société, des meubles de jardin…J’aurais jamais deviné que travailler le bois serait devenu mon métier à l’époque et que ça allait également devenir une passion.

Ce métier est tellement humain, on se retrouve chez les particuliers, des gens super sympas qui t’accueillent avec un petit café. Mon premier jour était exceptionnel : je pars sur un chantier à 7h la tête dans le sac, j’arrive sur le chantier et honnêtement je ne sais pas ce que je fais là. Puis à midi, je m’apprêtais à aller chercher à manger quand les clients nous ont invité à manger un couscous, ça a duré 2 heures mais c’était hyper normal pour les autres. On devait finir le soir, on a donc fini le chantier à minuit à la lampe torche. Voilà le genre de lien que l’on peut créer avec les clients et même avec son équipe qui a du coup pu voir que je n’avais pas peur de bosser !

Aujourd’hui, ma principale compétence est l’envie de bien faire. Je pense qu’il y a un vrai problème dans les grosses entreprises. On ne te laisse pas réellement faire ce que tu veux. J’aime tellement le bois que j’ai choisis d’intégrer l’école Boulle à Paris pour développer des compétences d’ébéniste, rajouter une corde à mon arc et prouver que je sais aussi faire des choses précises et belles. C’est une école internationale où ce sont des professionnels qui t’apprennent une passions et non des professeurs. Je suis entouré de gens diplômés des métiers d’arts mais aussi de quasi-retraités qui se reconvertissent j’ai d’ailleurs une très bonne pote qui prend sa retraite très bientôt…Avec cette formation, je pourrai sculpter un peu plus le bois, faire du placage, à l’ancienne ou apporter une valeur ajoutée aux appartements que je visite ! “

Pour en savoir plus sur l’école Boulle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ecole_Boulle

Thomas

Monteur GSM

” Mon oncle était électricien, c’est en travaillant avec lui que j’ai eu envie d’en faire mon métier. Aujourd’hui je suis monteur GSM, j’installe les réseaux 2G, 3G, 4G et on réalise les câblages pour la 5G. J’ai démarré par un CAP en alternance puis un BEP préparation et réalisation d’ouvrages électriques et finalement fini mes études par un bac pro électrotechnicien.

J’étais tellement passionné que j’ai participé en parallèle au concours des meilleurs apprentis de France. C’est un concours qui se déroule sur une journée. Tu te retrouves devant un jury en compétition avec des gens qui viennent de plusieurs CFA et l’objectif est de réaliser la maquette de câblage électrique la plus propre possible à partir de schémas et de plans fournis.  J’ai fini lauréat du concours départemental de seine et marne puis lauréat du concours régional Ile-De-France !

Aujourd’hui je ne regrette pas d’avoir choisi ce métier, c’est vraiment stimulant. On peut se retrouver à travailler sur des pylônes de 30 à 40 mètres en nacelle ou accroché avec un harnais, les sensations sont là ! On passe aussi pas mal de temps à se former car la technologie des réseaux évolue vite. On se prépare par exemple aujourd’hui à l’arrivée de la 5G et j’ai été formé tout récemment pour poser des bornes pour les voitures électriques. C’est peut-être parfois intense mais on passe aussi de bons moments de détente chez les clients ou entre les chantiers. En ce moment, j’ai un chantier pour une société de média, c’est plutôt cool on joue au Ping Pong tous les midis et improbable, j’ai croisé l’acteur qui joue La Montagne dans Game of Thrones dans leurs locaux.  Il était pas si costaud, il avait même avec un garde du corps…! “

Jordan

Ingénieur travaux

” Je n’étais pas assez rigoureux dans mes études pour faire le DUT que je voulais du coup je suis passé assez naturellement dans le bâtiment. J’ai réalisé une alternance dans une entreprise qui m’a directement pris en CDI. Ce que je voulais à tout prix c’était de ne pas travailler toute la journée dans des bureaux et avoir un certain relationnel avec les gens. Aujourd’hui je suis conducteur de travaux. Si je n’avais pas été conduc je pense que j’aurais essayé d’être pompier, remarque je suis un peu comme un pompier ici sur mes chantiers !

Petite anecdote de chantier : on a réalisé 100 000€ de bénéfices qui n’étaient pas prévus sur un chantier avec un de nos clients et tout ça involontairement ! C’était un chantier de rénovation, on avait à réorienter une dalle de terre plein. Concrètement il était prévu de couler une dalle par-dessus la dalle existante et finalement on s’est rendu compte qu’on pouvait tout simplement désolidariser la dalle et la reprendre comme support pour nous éviter de réaliser des scellements chimiques tous les 2 cm dans la dalle, ce qui coûte cher.

Mon directeur de travaux m’a dit que ça n’arriverait qu’une fois dans ma vie mais le même client nous a commandé la même opération sur un autre chantier ! “

Petite anecdote de chantier : on a réalisé 100 000€ de bénéfices qui n’étaient pas prévus sur un chantier avec un de nos clients et tout ça involontairement ! C’était un chantier de rénovation, on avait à réorienter une dalle de terre plein. Concrètement il était prévu de couler une dalle par-dessus la dalle existante et finalement on s’est rendu compte qu’on pouvait tout simplement désolidariser la dalle et la reprendre comme support pour nous éviter de réaliser des scellements chimiques tous les 2 cm dans la dalle, ce qui coûte cher.

Mon directeur de travaux m’a dit que ça n’arriverait qu’une fois dans ma vie mais le même client nous a commandé la même opération sur un autre chantier ! “

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